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Se retrouver, devenir Soi
14 février 2013

Les échecs amoureux ?

L'amour éternel est de retour à travers un ballet exceptionnel.

                         Le Ballet de Biarritz - Thierry Malandain - Roméo et Juliette

  

Elles témoignent de leur rencontres amoureuses qui se soldent par des échecs constants. Pourquoi et surtout comment y remédier , Attention, prêtes, parées !

 

                     Le Ballet de Biarritz - Thierry Malandrain - Roméo et Juliette

 

   

Cas n°1 : "Je veux tout, tout de suite !"

On est parfois prête à tout pour trouver l'homme de sa vie. Pourquoi ? Une pression de l’entourage, la peur de ne pas être dans les "normes" sociales, du temps qui passe… "Dès qu’un homme s’approche de moi, je suis presque soulagée et je m’emballe ! Et bien que n’étant pas collante, je me montre investie. Résultat, le mec le sent… et fuit !" raconte Sylvia, 30 ans.


Le remède : se poser plusieurs questions et y répondre avec honnêteté. A-t-on vraiment envie se mettre en couple ? Maintenant ? D’où vient cette pression ? De soi-même ou de l’extérieur ? Pourquoi l’écouter ? En trouvant des réponses sincères à ces interrogations, on se libère d’un poids et on arrête enfin de prendre le premier venu pour espérer se marier dans l’heure.

 

 

Cas n°2 : "Je provoque l’échec…"

Inconsciemment ou non, beaucoup d’entre nous n’ont pas envie de s’engager mais ressentent plutôt l’envie de s’amuser et de multiplier les expériences. Finalement, une rencontre qui se solde par un échec est remplacée par une autre. Animée par la motivation de changer de partenaire, de décor, de sensations, on ne donne pas toutes ses chances à l’histoire qui se profile. "Je crois que je préfère faire les mauvais choix, parce que ça m'apporte des rebondissements, des soirées entières à déblatérer avec les copines" raconte Camille. Mieux vaut se sentir secouée, énamourée un jour sur deux, que de tomber dans une routine amoureuse aux sentiments bien définis.


Le remède : on commence par s’avouer que l’on fait exprès. Si on y trouve son compte, pas de panique. Il suffit juste de reconnaître que papillonner, c’est notre truc ! On ne se pose pas mille questions. Le jour où on en aura assez, la solution s’imposera d’elle-même. On désirera construire une histoire, et par conséquent on reverra son mode de vie.

 

 

Cas n°3 : "Je teste les hommes jusqu’à ce qu’ils craquent"

Qui n’a jamais montré son côté pénible dès les premiers rendez-vous ? Dans le but de voir s'il est capable de tenir la longueur. C’est ce qu’on appelle le profil de l’élastique. On teste l’homme, ses limites afin de trancher : peut-il nous supporter ou va-t-il nous abandonner demain ? Eliane a joué comme cela avec Thibaut : "Dès qu’il y a eu rapprochement, je l’ai poussé à bout, jusqu’à me rendre chiante, ou bête, ou moche… Je me sens ridicule mais je pensais que s’il tenait avec ça, j’étais sereine pour la suite. Fin mot de l’histoire : il a eu peur." Impossible de savoir si Thibaut serait resté si Eliane n’avait pas joué "ses pires cartes', mais une chose sûre : on ne teste pas une histoire en quelques jours pour savoir si elle est viable.


Le remède revoir sa conception de l’amour. Ça ne fonctionne pas à sens unique ! On ne demande pas à l’autre de tout tolérer chez nous sans être capable de faire de même en retour. On arrête dès maintenant de tester chaque homme que l’on rencontre. On reste soi-même, il n’a pas besoin de passer d’épreuves. Et même s’il les réussit, cela ne signifie pas qu’il restera ad vitam eternam. On laisse faire les choses, tout simplement.

 

 

Cas n°4 : "Je suis tournée sur moi-même, les mecs fuient"

On est parfois tellement heureuse de trouver quelqu'un, que finalement… on l’oublie. On l’idéalise et on vit avec sa vision de l’histoire et ses projections. On se sent comblée d’être à son bras jusqu’à en omettre totalement qui il est vraiment. L’homme, là, juste ici, sert juste à combler un vide. Résultat, il préfère fuir. C’est le problème d’Anaïs, 25 ans : "Je suis égoïste, je cherche un mec pour être aimée, j’oublie de m’intéresser vraiment à l’autre. J’invente l’histoire, je ne la vis pas."


Le remède : choisir ! Entre vivre ses rêves ou vivre dans la réalité. La réalité nous a peut-être parue difficile dans le passé (déceptions, grosse rupture…) mais pour vivre une vraie histoire d'amour aujourd'hui, il faut commencer à voir l'autre pour ce qu'il est. Même s’il n'a pas tout du prince follement charmant.

 

 

Cas n°5 : "J’aime juste… séduire !"

Quand plaire devient un objectif en soi. On prend du plaisir à faire tomber l’autre dans nos filets, on s’adapte à lui, ses attentes. On est douée et ça marche ! Sauf qu’un jour retournement de situation : c’est acquis et ennuyeux, et puis on s’est oubliée dans l’affaire. On a davantage pensé à plaire qu’à se sentir bien avec l’autre ! On a donc d’autres envies. Et on part… comme Floriane : "Une fois que l’homme est charmé, je ne sais plus quoi faire et je réalise que j’ai avancé dans l’histoire seulement pour qu’il tombe fou de moi. Puis moi ? Je ne suis folle de personne, alors je recommence ailleurs… Sans jamais en tirer de leçon."


Le remède : arrêter de vouloir plaire à ce point, ça va de soi. Il faut être soi-même dès le départ, assumer ses défauts, afin d’attaquer la relation sur une base saine et vraie. Pourquoi toujours jouer le grand jeu en faisant de l’autre une priorité et en ne lui montrant que le meilleur noyé de jolies promesses ? On se connecter à ce que nous sommes et à ce que nous voulons pour ainsi faire participer l'autre à notre épanouissement.

 

 

Cas de figure n°6 : "Je suis trop gentille et trop disponible"

Julie est dans cette situation : "Je rencontre un mec, il me plaît, j’ai envie de le voir, je lui propose des sorties. C’est normal, non ? Et bah apparemment je fais erreur. Ça semble trop simple pour le garçon ! Pourtant ce n'est pas parce que je suis gentille et dispo, que je dis amen à tout..." C’est fréquent. On est naturelle, on agit spontanément et il peut parfois se lasser de tant de facilités. 


Le remède : fondamentalement, ce comportement n’est pas à changer. Il est très sain ! Plutôt que de jouer le chaud, le froid, on reste soi même. Il faut simplement choisir ses cibles autrement. Pourquoi tombe-t-on sur des hommes qui prennent peur ? Comment les choisit-on ? Il faut poser son regard sur des hommes que l’on n’observe pas d’habitude. Le secret des bonnes surprises est peut être là.

 

 

Cas n°7 : "Oops, je crois que je suis un peu naïve !"

La grande fleur bleue qui se fait avoir dès qu’un homme la complimente… On est toute encline à se faire prendre au piège. Quand on attend le prince charmant et que le premier qui passe en incarne quelques traits, on monte sur son cheval. Mais surprenant : il n’est plus là au réveil. Anne-Laure, 26 ans, en témoigne : "J’essaie de déceler les pièges mais mes détecteurs sont vraiment mauvais… Je dois être trop naïve."


Le remède : pour savoir ce qu’un homme veut, s’il est sérieux ou non, eh bien… On n’y va pas pas tout de suite. S'il nous désire vraiment, sans chercher à profiter de nous, il insistera, restera présent, prouvera ce qu’il vaut et veut. Il faut apprendre à frustrer (un peu) l’autre, tout simplement. Ce n’est pas parce qu’on ne répond pas de suite que l’on perd sa chance.

 

Merci à Raphaële Miljkovitch, professeure de psychologie et auteure de L'amour malin - Réussir sa vie amoureuse aux éditions Philippe Duval.

 

Par 

Lire la suite de l'article sur Grazia.fr 
Mon plan contre les échecs amoureux 

  

 

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  • Ce blog s'adresse à toutes celles qui souhaitent révéler la beauté, le bien-être, la vitalité et le charisme qui sommeillent en elles. Se trouver, se retrouver, c'est tellement délicat. Mon objectif : Réveiller la femme que vous êtes
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