Le sport et les Françaises ?

28 avril 2013

Les Françaises moins sportives

que leurs voisines Européennes.

Le sport ne ferait pas beaucoup d'émules dans notre pays! 42% des femmes en France ne pratiqueraient pas assez d'activité physique selon une étude européenne.

Les beaux jours arrivent. C’est la période idéale pour ressortir vos tennis et vous remettre au sport ! D’autant plus que d’après une étude réalisée par la Fédération mondiale du cœur les Françaises sont à la traîne du point de vue activité physique….

Un risque accru de maladies cardiovasculaires

Une enquête a été menée par YouGov à la demande de la Fédération mondiale du cœur sur les habitudes sportives en France, Allemagne, Royaume-Uni, Danemark et Suède. Un échantillon de 6 172 adultes âgés de 18 à 64 ans a répondu à un questionnaire sur leur temps moyen d’activité physique d'intensité modérée par semaine.

Il en résulte que 42 % des Françaises ne font pas assez d’activité physique par jour par rapport aux recommandations de l’OMS ce qui augmente leur risque de maladies cardiovasculaires (AVC,infarctus…) En effet, l’Organisation mondiale de la santé préconise aux adultes de faire 150 minutes d'activité physique modérée (jardinage, danse ou marche rapide) ou 75 minutes d'activité physique intense (sport, course, aérobic) par semaine.

Les hommes plus sportifs que les femmes

Comparativement, les femmes ne sont que 34 % au Royaume-Uni, 33 % en Suède, 19 % au Danemark et en Allemagne à ne pas faire assez de sport. En outre, 22 % des femmes admettent ne jamais faire d’exercice physique... En France, les hommes sont plus sportifs que les femmes. 75 % atteignent les recommandations de l’OMS (2 h 30 d’activité physique par semaine) contre seulement 58 % des femmes.

" Faire du sport peut être un élément important d'une vie active et saine. En combinaison avec des activités physiques quotidiennes, comme le jardinage ou même les tâches ménagères, le sport peut aider à réduire le risque de maladie cardiaque, le tueur numéro un des femmes, responsables de la mort d’une femme sur trois à travers le monde," explique Johanna Ralston, directeur général de la Fédération mondiale du cœur.

Auteur : Karen Jégo