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Se retrouver, devenir Soi
17 novembre 2013

Irrésistible Sophie Marceau

 

Photo Roslan Rahman/AFP

 

 

 

Sophie Marceau

l'anti-star

 

 

 

 

 

 

Bien dans son âge

et dans son corps 

 

 

 

Sophie Danièle Sylvie Maupu, dite Sophie Marceau, née le 17 novembre 1966 à Paris, est une actrice et réalisatrice françaiseWikipédia

 

 

une femme amoureuse et sensible

  

 

Heureuse d’être en vie, celle qu’elle ne se résout pas à devoir quitter un jour. Malheureuse devant le spectacle du monde... Belle fille, belle âme qui vole et virevolte devant vous, de ses enfants chéris aux hommes aimés, de ses coups de sang à ses coups de cœur pour tout ce qui peut faire frémir l’espoir. 

Nous avons besoin de revenir vers la notion de communauté. Il y a de plus en plus de gens divorcés qui vivent seuls, beaucoup de gens qui souffrent de dépression, les vieux sont délaissés... Pourtant, l’homme est un animal fait pour vivre en communauté, on ne peut rien contre ça. Et cette communauté implique un rituel d’entraide, des valeurs altruistes qui sont saines et équilibrantes.

 Oui, on se dit qu’on est libre, mais de quelle liberté parle-t-on ? Celle d’être seul et sans raison spirituelle de vivre. Le fait de vouloir aider les autres, c’est aussi se rendre utile à soi-même. 

On a minoré les femmes tout court ! Mais les femmes n’ont pas tellement d’ego, on leur a appris à se taire. L’ego est quelque chose qu’on s’autorise ou pas. On le voit chez les enfants : il y en a qui s’affirment, parce qu’on leur a donné de la confiance. Et je pense que ça a été le cas des fem-mes pendant des millénaires, on leur disait de la fermer. Elles vivent très bien sans avoir besoin de dire : « J’ai fait ça. »

Les femmes traîtresses ! On a toujours été des traîtresses, on incarne même le péché, si on remonte aux origines. La femme est un objet du diable. On nous a toujours mis ça dans la tête ! Mais si on a peur de quelque chose, c’est parce qu’on sait que, quelque part, cette chose est dangereuse. Napoléon disait : « La meilleure défense, c’est l’attaque. » Si les femmes se font museler, c’est parce que les hommes ont peur d’elles.

 

Propos recueillis par Fabrice Gaignault

 

Entretien avec Sophie Marceau, une femme de lumière! - Marie Claire

 

 

 

 

 

 

Le temps l'effleure à peine

sa fraîcheur reste intacte

 

  

Populaire. Fraîche, éclatante, en bonne santé : l'image de Sophie Marceau traverse le temps. Simple, anti-star, dit-on aussi. On a l'impression de la connaître depuis toujours, du moins depuis ses 13 ans. Pourtant, face à face, c'est une femme plus opaque. Distante d'abord. D'un bon sens sain, mais surtout d'une mélancolie et d'une complexité insoupçonnées, notamment dans son rapport avec les autres.

 

 

 

 

Confidences d'une femme qui,

en un sourire,

se change en petite fille.

 

 

Marie Claire : Vous êtes très belle. Quand avez-vous pris conscience de votre beauté ?

Sophie Marceau : Chez moi, il ne fallait pas être trop fille. Etre coquette ne se faisait pas. Ce qu'on obtenait dans la vie, on l'obtenait par son travail et pas par ce que la nature vous a donné. Je suis pudique, pas très à l'aise dans mon corps. Je me sens belle si je me sens bien dans mes vêtements.

 

Marie Claire : Vous avez 46 ans. Le dites-vous facilement ?

Sophie Marceau : Oui. De toutes les façons, on ne peut pas tellement raconter de bobards. Moi, j'adore vieillir. Je me suis toujours projetée très vieille. Physiquement, je ressemble parfois à un sac, mais ce n'est pas grave. C'est pour les autres que ça va être dur. L'autre jour, une Japonaise m'a dit : « Oh, mais vous avez perdu vos joues ! ­ Madame, je n'ai plus 15 ans ! » Pour le cinéma, les photos, je suis plus limitée, mais j'aime ça. Je n'ai pas envie de cacher la réalité de mon âge, pas envie d'un malentendu. Je ne suis pas une rêveuse, j'ai besoin d'être en contact avec la réalité.

 

Marie Claire : Vous avez l'image d'une femme saine, éclatante, en bonne santé...

Sophie Marceau : Mais je suis en bonne santé. Je n'aime pas mal bouffer. J'ai été élevée de façon dure, mais hyper-saine. Pour maman, il était important que nous mangions bien, que nous soyons propres, que nous dormions le nombre d'heures qu'il fallait. Cela m'a structurée.

 

Marie Claire : La tristesse est-elle toujours là ?

Sophie Marceau : Oui, elle fait partie de moi. C'est comme essayer d'enlever une couleur de l'arc-en-ciel, ce n'est plus l'arc-en-ciel. Mais elle n'est plus aussi noire.

 

Marie Claire : Est-ce qu'elle vous surprend ?

Sophie Marceau : Oui, tout le temps. Des choses remontent soudain. C'est pour ça que j'ai besoin d'être active, de me dépenser physiquement, sinon je suis minée.

 

Marie Claire : Pourquoi habiter Neuilly-sur-Seine ?

Sophie Marceau : J'aime le calme. J'ai été élevée dans une maison. Une maison, aussi petite soit-elle, sera toujours plus grande que le plus grand des appartements, pour moi. Je n'aime pas être perchée dans une boîte. J'ai besoin d'avoir les pieds sur la terre. Pouvoir entrer, sortir.

 

Marie Claire : Vous étiez beaucoup dehors, enfant ?

Sophie Marceau : Oui, dans mon jardin, ou derrière, sur le terrain vague. On s'occupait dehors, dedans il n'y avait rien.

 

Marie Claire : Vous êtes avec Christophe Lambert depuis pas mal de temps...

Sophie Marceau : Ça va faire six ans.

 

Marie Claire : Vous êtes une femme à grandes histoires...

Sophie Marceau : Oui, j'ai eu des histoires longues, intéressantes, avec de vrais partenaires. C'est enrichissant la vie de couple. Je n'ai connu que ça.

 

Marie Claire : Vous n'avez jamais vécu seule ?

Sophie Marceau : Jamais. Vous vous rendez compte !

 

Marie Claire : Qu'est-ce qu'un couple, selon vous ?

Sophie Marceau : Un compagnonnage. Avec mon meilleur pote. Je suis assez exclusive, mon amoureux représente un peu tout. C'est bien d'avoir un compagnon. J'ai mes enfants, mais ils ne m'appartiennent pas. Décider d'être avec un homme est un très joli pacte. Est-ce un besoin de sécurité, de protection ? Je n'aime pas l'idée d'être seule. Je le suis suffisamment dans ma tête. J'ai besoin de quelqu'un.

 

Marie Claire : Vous êtes-vous déjà mariée ?

Sophie Marceau : Non. C'est beaucoup de travail, un mariage. C'est comme faire des dîners à la maison, pff... Et puis je n'aime pas trop l'idée d'appartenir à quelqu'un. Je préfère un « tope là », plutôt que de signer un papier. Je n'aime pas les contrats.

 

Marie Claire : Vous êtes absolument fidèle ?

Sophie Marceau : Oui, avec tout le monde. Mais radicale, aussi. Avec certains, ç'a été terminé du jour au lendemain. D'autres, même si je ne les ai pas revus depuis quinze ans, peuvent me rappeler, je serai là. Je connais beaucoup de gens, mais je ne suis pas très entourée. Je n'ai pas de potes. L'amitié, c'est compliqué pour moi. Je mets une distance.

 

Vous n'appelez jamais par exemple ?

Sophie Marceau : Pas de coups de fil, pas d'e-mails, rien.

 

Marie Claire : Vos seins ont été vantés par Julien Clerc, Alain Souchon et Nicolas Bedos. Ça vous fait quoi ?

Sophie Marceau : Ça me surprend. Les seins, c'est quand même très particulier : on est dans l'intime. C'est comme s'ils se les étaient un peu appropriés... Quand j'avais 20 ans, je ne pouvais pas me promener en T-shirt dans la rue. Mes seins doivent avoir quelque chose de rassurant, ça ne peut être juste sexuel.

 

Marie Claire : Etre un fantasme pour les hommes, cela vous flatte ou vous déplaît ?

Sophie Marceau : Ce qui me flatte, c'est de rester un fantasme. Appartenir à tout le monde ne m'intéresse pas du tout. Je suis fidèle. Et c'est peut-être justement cela qui entretient le fantasme : les hommes me savent inaccessible. Je ne supporterais pas d'être désirée comme si on pouvait m'avoir. Un mec trop dragueur, familier ou vainqueur, je le lamine en deux secondes.

 

Marie Claire : Nous parlions de fantasme, et vous, quels hommes vous font fantasmer ?

Sophie Marceau : Enfant, j'adorais les Vietnamiens, que je trouvais très jolis. J'ai adoré Adamo. Bergman n'était pas très beau, il était dur, mais c'était un homme très charismatique. Comme Antonioni. Il avait 83 ans, était dans une chaise roulante, j'en avais 20, et il était d'un sexy... Houellebecq, je l'adore aussi. Je suis peut-être attirée par les hommes un peu compliqués. J'aime les hommes tourmentés.

 

Marie Claire : Parvenez-vous à vous gâter ?

Sophie Marceau : Ce n'est pas mon grand kif, non. C'est comme une journée vide. Les journées shopping, par exemple, m'angoissent totalement. Avant, je ne prenais pas de vacances. Mais depuis que j'ai des enfants, je suis contente les week-ends.

 

Marie Claire : Quel âge ont vos enfants ?

Sophie Marceau : 17 et 10 ans.

 

Marie Claire : Votre fille, l'avez-vous élevée en tant que fille ?

Sophie Marceau : Oui, mais au résultat, elle est très garçon, très Tomboy. Mais je l'ai autorisée à être fille. J'ai dit à maman : « Maintenant, ça suffit, la damnation des filles dans cette famille. » Pour mon second enfant, ma mère m'a lancé : « Si c'est un garçon, ça ne me dérangera pas du tout. » Je lui ai dit : « Non, ce sera une fille, et on va l'élever comme telle, avec des robes, des poupées, des colliers. » Juliette était petite, et un jour, elle a eu très froid en sortant de l'eau, maman l'a prise contre elle, et ma fille s'est endormie sur son ventre. « Ç'a été un intense moment de jouvence », m'a-t-elle confié. Je pense qu'elle s'est réconciliée avec quelque chose de son enfance à ce moment-là.

 

Marie Claire : Voir votre garçon devenir un homme vous fait quel effet ?

Sophie Marceau : D'abord, je ne le vois pas assez ! Je me suis un peu résignée, il est parti depuis deux ans étudier à l'étranger. Ce weekend, il ne m'a pas appelée : ça va, j'ai dormi, mais il y a un an, j'aurais réveillé toute l'école pour savoir où il était ! Je n'y peux rien, j'ai des crises d'angoisse. J'en ai moins. On m'a quand même enlevé la vésicule biliaire six mois après son départ... Ma fille m'a dit : « Quand je partirai, on t'enlèvera quel organe ? »

 

Marie Claire : Vous venez d'un milieu modeste, vos enfants sont privilégiés. Comment les élever ?

Sophie Marceau : Mes enfants sont habitués à vivre dans de beaux espaces, à voyager, ils ne manquent de rien. Mais c'est leur monde, il ne faut pas trop leur mettre ça sur la tête, non plus. Parfois, ils ne comprennent pas : quand je les vois prendre une serviette en papier pour essuyer deux gouttes et la jeter, pour moi, ce n'est pas possible ! Nous, on n'avait pas de serviette, mais de l'essuie-tout, et sinon c'était du papier cul ! Mais je réalise que je ne peux pas leur dire : « Vous ne vous rendez pas compte », quand il y a dix-huit paquets de serviettes à la cave. Il faut juste de la décence, et je crois qu'ils en ont.

 

Par Marianne Mairesse

 

L'interview confession de Sophie Marceau - Marie Claire 

 

 

Une femme intemporelle bien d'aujourd'hui

 

  

 

 

A la sortie de la chanson de Julien Clerc Assez Assez en 1997 (« Faut des ronds, Faut des courbes [...] Et les seins de Sophie Marceau »). L'actrice a failli aller jusqu'au procès. Elle a déclaré peu après, en mai 1998 : « J'ai été atrocement gênée par ce disque. Quand je l'ai reçu chez moi, je l'ai caché. J'avais peur que mon entourage tombe dessus. J'étais mal, comme si j'avais fait une bêtise. Comme si je montrais mes seins à la radio. Les seins, c'est intime, c'est érotique, sexuel, je me suis sentie dévêtue ». L'année suivante, en 1999, Alain Souchon sortait Au ras des pâquerettes où il faisait aussi référence aux seins de l'actrice (« Sans les seins de Sophie Marceau. Qu'est-ce qu'on fait ? »). Au Festival de Cannes 2005, alors qu'elle posait devant les photographes au bas des marches du palais, la bretelle de sa robe tomba et laissa apparaître furtivement sa poitrine. La séquence a été beaucoup parodiée, notamment par les Guignols de l'Info.

 

 

                       

 

 

 

 

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  • Ce blog s'adresse à toutes celles qui souhaitent révéler la beauté, le bien-être, la vitalité et le charisme qui sommeillent en elles. Se trouver, se retrouver, c'est tellement délicat. Mon objectif : Réveiller la femme que vous êtes
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