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Se retrouver, devenir Soi
25 février 2013

Clefs de la beauté

ROBERT HEFFERAN Robe Hefferan

 

 Les Clefs de

la Beauté

 

 

ROBERT HEFFERAN Robe Hefferan

 

La beauté a traversé les siècles sans encombre. Longtemps (et encore) considérée comme attrait ultime qui permet d'accéder à la réussite, la beauté a cependant évolué, selon les époques, les civilisations, les sociétés. Elle se mue comme un être vivant. La beauté est véritablement porteuse d'histoire et est en quelque sorte le miroir d'une époque et de ses mœurs. 

Comme disait Musset, " la beauté, c'est tout ". Il est vrai que l'apparence physique fut longtemps le reflet de l'âme : la beauté évoquant la pureté, un don de Dieu ; la laideur et les malformations étant attribuées au Diable. Elle fut également le reflet de notre corps. Dès l'Antiquité, notamment en Égypte, une belle peau était signe de santé. On la maquillait, la soignait (les cosmétiques avaient alors des vertus thérapeutiques). 

Bien que la beauté soit une notion très subjective, elle évolua au fil des époques et trouva dans chacune d'elles une nouvelle représentation. Au Moyen Age, les Européens aimaient les femmes petites, avec de légères rondeurs, un grand front (signe d'intelligence). Plus tard à la Renaissance, ce sont les femmes charnues, voire grassouillettes qui furent adulées. Cette beauté esthétique était porteuse d'un véritable sens social. Une femme ronde montrait son rang dans la société. Elle mangeait à sa faim et était donc issue d'un milieu aisé. Outre la silhouette, les artifices qui accompagnent la beauté ont également évolué et lui sont toujours associés. Les Grecs aimaient se parfumer, et les Égyptiens, se farder. Au Moyen Age, la femme revint à une beauté plus naturelle, mais la Renaissance vit le boum du maquillage : fard (un temps symbole des courtisanes), mouches, perruques, corsets… La beauté de l'époque se caractérisant par un artifice au bord du déguisement. En Chine, jusqu'au XIXe siècle, les femmes de haut rang devaient avoir de petits pieds, signe ultime de beauté et d'érotisme. Dès leur plus jeune âge, les fillettes avaient les pieds mutilés afin de rentrer dans des chaussures beaucoup plus petites. Aujourd'hui, la mode est à la femme naturellement belle (cependant aidée par un maquillage qui se veut discret), et mince. 

Pourquoi donc l'homme a-t-il toujours besoin de modeler son corps pour être beau ? Ne sommes- nous pas d'après la religion la plus belle création de Dieu ? Que ce soit l'homme ou la femme, les êtres humains semblent toujours insatisfaits de leur corps et tendent vers l'absolue perfection. Pourtant, la beauté est relative et non pas universelle. Tout simplement, car le beau est associé au bon, comme en témoigne son emploi courant pour tous les sujets du quotidien ; c'était un beau repas, ce bâtiment est beau… Le beau est donc le reflet d'expériences discontinues. On pourrait relier le beau à ce qui est plaisant à voir, écouter ou goûter, et non pas à une règle commune. Cependant, certaines grandes lignes demeurent. Il est bien sûr difficile de définir le beau, pour les Grecs, le beau était synonyme de proportion et de perfection. Aujourd'hui, à quoi se réfère t'il ? 

Le beau est lié à ce que l'on veut avoir, une sorte de défi, de but. Il est souvent associé au désir et à la sexualité. La première chose qui nous attire chez l'autre, c'est sa beauté physique. Seulement après est prise en considération la beauté intérieure (d'ailleurs, le beau est intrinsèquement lié à l'enveloppe charnelle). De nos jours, la beauté est bien moins admirée que par le passé. Pourquoi donc ? Il est aujourd'hui commun de voir des modèles de beauté (artificielles) dans les médias, la beauté n'est donc plus reliée au sexe comme par le passé, où l'on découvrait pour la première fois l'autre nu la nuit de noces. La beauté est aujourd'hui à son paroxysme des paradoxes. Elle est aussi pure qu'impure. Comme disait Malthus, pour réduire la population, il faut montrer des modèles de beauté, ce qui entraîne une baisse de libido. La beauté est donc bien plus sociale qu'on ne le pense. Elle est devenue commune, autant qu'elle est encore adulée comme un bien précieux. La beauté serait elle donc le mal du siècle, le mal de l'homme ? L'exemple pertinent des contraires qui agitent le monde ? 

Tous les moyens sont bons pour devenir beau à notre époque. On court après les régimes, le sport en salle, le maquillage et même la chirurgie esthétique. Ne vous y méprenez pas, cela n'est pas nouveau. Dans l'ancienne Égypte, la reine Néfertiti se faisait tirer les cheveux pour atténuer les rides de son visage. Il est également commun à chaque époque d'avoir ses canons de beauté : Marylin Monroe, Liz Taylor… 

La beauté n'a donc pas fini de régir nos vies et de nous surprendre. Qu'elle soit le reflet de la santé, du divin, de l'intelligence… Elle se greffe à chaque époque sur une idée qui la transcende. Qu'elles sont alors les clefs de la beauté ? Être en phase avec les critères esthétiques de son époque, être bien dans sa tête et dans son corps, être épanoui dans sa vie, être en santé… ? 

La réponse, il n'en existe pas vraiment, car… la beauté est relative autant qu'elle est omniprésente !

 

 Source : Blue.fr

 

 

 

 

 

  

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  • Ce blog s'adresse à toutes celles qui souhaitent révéler la beauté, le bien-être, la vitalité et le charisme qui sommeillent en elles. Se trouver, se retrouver, c'est tellement délicat. Mon objectif : Réveiller la femme que vous êtes
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